BESTEBU de Marcel. li Antunez Roca | 2011

Marcel. Li Antunez Roca [es]

Artiste

BESTEBU de Marcel. li Antunez Roca | 2011

Présentation

Pour cette résidence sur le territoire de la Cité internationale, Marcel.lí Antùnez Roca s'est inspiré de l'iconographie traditionnelle espagnole, en particulier les Fallas de Valence : lors de ces grandes fêtes populaires, des marionnettes en carton-pâte, peintes de couleurs vives, comiques ou burlesques, sont érigées dans toute la ville, puis brûlées.

L'artiste catalan Marcel.lí Antùnez Roca accompagné d'étudiants en art ont donc reproduit ces marionnettes qui ont ensuite été mises en scène sur le site de la Cité internationale.

A l'issue de ce workshop, un film interactif a été réalisé, portant sur le territoire de la Cité internationale universitaire de Paris, et a été diffusé à l'occasion de l'événement artistique SmartCity à Paris, ainsi qu'en Europe, lors des événements artistiques organisés par les partenaires du projet.

Médias
Esquisse du film qui a servi à réaliser le film interactif
Extrait du film | Territoire Maison de l'Arménie
Extrait du film | Territoire Fondation Biermans-Lapotre
Extrait du film | Territoire Maison du Cambodge
Extrait du film | Territoire Parc de la Cité internationale
Biographie

Né en 1959, Marcel Lì Antùnez Roca est internationalement reconnu pour ses performances mécatroniques et ses installations robotiques. En 1979, il fonde la Fura dels Baus, collectif dont il est musicien, acteur et coordinateur artistique et crée en son sein plusieurs mécatroniques. Dès les années 90, il diversifie son travail et le dote d’une nouvelle cosmogonie qui, liée à des thèmes plus classiques comme la mort ou l’identité, à la transgression et à l’utilisation d’éléments scientifiques et technologiques, singularise sa démarche. Son univers se manifeste sous forme d’installations robotiques de contrôle du corps (Bodybots), de narrations interactives avec ordinateur (Sistematurgy) ou encore de chorégraphies aléatoires (Requiem). Antunez explore les frontières entre virtualité numérique et vulnérabilité physique en s’appuyant notamment sur des matériaux biologiques (Joan el hombre de carne), des transformations microbiologiques (rinodigesto et Agar) et sur le spectateur (Epizoo).

 
 
 

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